Depuis plusieurs années, l’état a mis en place des lois qui empêchent les usagers de la route de rouler à une certaine vitesse la nuit. Le but était de réduire les accidents nocturnes qui causent beaucoup de dégâts. Mais force est de constater que plusieurs personnes réclament de plus en plus des arguments pour qu’il y ait une limitation de vitesse la nuit.
La vitesse la nuit est-elle ou non la cause d’une hausse des accidents ?
Plusieurs raisons sont avancées dans le but d’obtenir un abaissement des limitations de vitesse la nuit. Certains affirment qu’en le faisant, on assisterait à une baisse du taux de mortalité issu des accidents routiers. Mais cette affirmation n’est pas pour autant véridique. Dans plusieurs autres pays qui ont expérimenté cette méthode, le contraire s’est produit.
Nous pouvons par exemple prendre le cas du Danemark ou encore celui des Pays-Bas. Au moment ou ces pays ont décidé d’augmenter la limitation de la vitesse autorisée la nuit, ils ont observé une diminution du taux de mortalité. Cela s’est aussi produit en France dans les années 1990.
Limitation de vitesse la nuit : une source de dépense d’énergie
L’une des théories avancées par ces personnes qui luttent contre la vitesse la nuit stipule que cette dernière causerait une consommation élevée de carburant et d’électricité. Il s’agit d’une théorie vraie, mais qui ne s’applique pas forcément dans tous les cas.
Si elle l’était, il serait plus judicieux de descendre au-dessous de la barre des 100 km/h au lieu de proposer une limitation à 110 km/h. En effet, il faut savoir que cette méthode a été essayée dans plusieurs pays par le passé. Les résultats obtenus sont les suivantes :
Limitation de vitesse aux États-Unis
Dans les années 1973, les États-Unis ont appliqué la même règle sur tout l’étendue de leur territoire. Cette décision était nécessaire pour que le pays puisse traverser la crise pétrolière qui sévissait dans le temps. Les usagers ont roulé à 88 km/h pendant plus de 10 ans. Durant cette période, tout le secteur automobile s’est effondré.
Par ailleurs, les conséquences se sont aussi fait ressentir sur les avancées technologiques dans le domaine. Elles n’ont pas eu le succès escompté. Aussi, il ne faut pas oublier que cette chute a beaucoup profité au Japon, en matière de commerce.
En France
La même situation s’est produite en France lorsqu’en 1073, l’on a instauré malgré le manque de résultats positifs une règle qui limitait la vitesse à 130 km/h. La cause de cette limitation était toujours la crise pétrolière. Mais étant donné les performances de la majorité des véhicules du moment, très peu de modèles pouvaient atteindre cette vitesse.
Ainsi donc, les résultats escomptés n’ont pas été atteints. Le taux de mortalité n’a connu aucune variation notable. Cependant, l’application de nouvelles règles comme le port de ceinture de sécurité a influé sur la mortalité qui a chuté radicalement. Mais malgré tout cela, le marché de l’automobile en France s’est quand même effondré.
En Allemagne
En Allemagne, les usagers avaient le droit de rouler sur la majorité des routes à la vitesse qu’ils voulaient même si la limitation conseillée était de 130 km/h. Certains pouvaient même atteindre 180 km/h sans subir de sanctions. Cet état des choses a permis aux constructeurs de produire des moteurs plus puissants qui consommaient de moins en moins de carburant. Cela leur a aussi permis de dépasser les productions françaises sur plusieurs plans.