De plus en plus d’entreprises optent pour le vélo de fonction comme moyen de transport pour leurs employés. L’usage de ce vélo a un impact économique, mais surtout écologique. Découvrez ici les impacts du vélo de fonction.

Impact économique du vélo

Économiquement parlant, le vĂ©lo de fonction est Ă  la fois bĂ©nĂ©fique pour l’employeur que pour l’employĂ©. En effet, comme prĂ©vu dans la lĂ©gislation française, il est dans l’obligation de tout employeur, public comme privĂ©, de prendre en charge Ă  hauteur de 50 % les frais de transports publics de ses salariĂ©s. De ce fait, la mise Ă  disposition du vĂ©lo Ă©lectrique de fonction auprès des employĂ©s rĂ©duit les dĂ©penses liĂ©es Ă  ces frais pour les deux parties, et amĂ©liore les conditions de travail.

Impact écologique

L’usage du vĂ©lo de fonction a plusieurs effets positifs contre la pollution, notamment au niveau de :

  • La qualitĂ© de l’air
  • La production et des infrastructures,
  • La pollution sonore

Impact du vélo sur la qualité de l’air

Un vĂ©lo n’émet aucune sorte de fumĂ©e et ne brĂ»le aucun carburant. C’est ce qui lui confère fièrement le titre de « vĂ©hicule Ă  zĂ©ro Ă©mission ». Ainsi, l’utilisation du vĂ©lo de fonction contribue Ă  la rĂ©duction des Ă©missions de carbone et Ă  l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de l’air. En parcourant 10 km Ă  vĂ©lo pour aller travailler, on Ă©conomise environ 1 500 kg d’émissions de gaz Ă  effet de serre par an.

Avec une augmentation modĂ©rĂ©e de l’utilisation des bicyclettes, le vĂ©lo pourrait permettre d’économiser 6 Ă  14 millions de tonnes de CO2 et 700 millions Ă  1,6 milliard de gallons de carburant chaque annĂ©e. L’utilisation du vĂ©lo pendant les heures de pointe contribue Ă  rĂ©duire davantage les Ă©missions en diminuant les encombrements et en amĂ©liorant la fluiditĂ© du trafic.

Aussi, l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de l’air permet de protĂ©ger les espaces verts, les monuments et les bĂ¢timents des effets nĂ©fastes de la pollution.

Production et infrastructure

Tout d’abord, l’impact environnemental de la production d’un vĂ©lo ou d’un tandem est nettement infĂ©rieur Ă  celui de la fabrication des moyens de transport les plus populaires : les automobiles. Selon des donnĂ©es recueillies aux États-Unis en 2008, la production d’un vĂ©lo de route de 7,2 kg avec un cadre en carbone utilise 11 546 658 000 joules d’énergie. En revanche, une voiture gĂ©nĂ©rique utilise 118 284 466 000 joules, soit plus de 10 fois qu’un vĂ©lo.

En outre, l’énergie nécessaire à la construction d’infrastructures cyclables est moins intensive que celle des routes pour automobiles. Les pistes cyclables nécessitent moins d’espace que les routes ordinaires. Par conséquent, la quantité de fondations et d’autres matériaux nécessaires est moins importante que pour les voitures. Cela concerne également leurs entretiens.

La pollution sonore

Un aspect des problèmes environnementaux qui semble Ăªtre nĂ©gligĂ© est la pollution sonore. Celle-ci est associĂ©e Ă  des risques sanitaires Ă  long terme. Ă€ cet Ă©gard, le vĂ©lo ne fait pas de bruit ou du moins pas de grondement comme les automobiles. Ainsi, plus de vĂ©los et moins de voitures signifient moins de bruit et un sommeil plus tranquille !

En somme, le vélo contribue non seulement à la réduction des dépenses énergétiques liées à la production et aux infrastructures, mais également à l’amélioration de la qualité de l’air et à la diminution de la pollution sonore !