En 2025, la mobilité urbaine accélère sa mutation. Les villes misent sur l’électrique, le partage et l’intermodalité pour fluidifier les trajets et réduire les émissions. Tour d’horizon des tendances qui s’imposent et de leurs impacts pour les usagers, la voirie et l’économie locale.
Voitures électriques et services partagés
Le marché électrique gagne en maturité. Les autonomies progressent, les temps de charge baissent et les offres d’abonnement se diversifient. Dans les métropoles, l’autopartage se consolide : moins de véhicules stationnés, plus de rotation, et un meilleur taux d’utilisation des flottes.
Les entreprises accélèrent aussi. Les VTC et taxis électrifiés se généralisent sur les axes urbains, avec des bénéfices nets sur le bruit et la qualité de l’air. Côté collectivités, la priorité va à la recharge publique, aux hubs multimodaux et à des politiques de stationnement plus sélectives pour décourager les trajets solo.
Le vélo électrise la ville
Le vélo à assistance électrique passe un cap. Il devient un choix rationnel pour les trajets de 3 à 10 km, en substitution à la seconde voiture. Le marché du vélo électrique reconditionné rend l’accès plus abordable et prolonge la durée de vie des équipements, avec un vrai gain environnemental.
À suivre dans les prochains mois :
- Des réseaux cyclables plus continus et mieux protégés, connectés aux gares.
Les parkings sécurisés pour vélos se multiplient près des pôles d’échanges. Les entreprises élargissent leurs plans de mobilité, intègrent l’indemnité dédiée et proposent des flottes partagées pour les trajets pros. Résultat : plus de flexibilité et moins de congestion aux heures de pointe.
Vers une mobilité vraiment intégrée
La mobilité devient servicielle. Les applications multimodales comparent en temps réel coûts, temps et empreinte carbone, et combinent train, métro, vélo et marche en un seul itinéraire. Les usagers arbitrent selon la météo, l’affluence et le budget, sans renoncer au confort.
Les villes, elles, cherchent l’équilibre. Elles coordonnent voirie, feux, livraisons du dernier kilomètre et zones piétonnes pour fluidifier les flux. Objectif : prioriser les modes sobres, réduire l’occupation de l’espace par le stationnement et libérer de la place pour les mobilités actives.
Le point actu
Dans la foulée de l’héritage des JO de Paris 2024, l’extension des ZFE et l’accélération européenne du déploiement de bornes en 2025 maintiennent la pression : cap sur des trajets plus propres, connectés et accessibles à tous.