Il se pourrait que la pile à combustible soit un élément futur essentiel au développement de la voiture électrique. C’est en tout cas la voie que Michelin a engagé en mettant la main sur la start-up : Symbio.
Symbio : le futur de la voiture électrique ?
Symbio, une start-up grenobloise spécialisée dans la production de pile à combustible, a récemment attiré le regard de l’entreprise Michelin. Déjà actionnaire à 47% de la start-up, il y a quelques mois, Michelin se lançait un pari en suivant cette voie. En février 2019, Michelin fait de Symbio sa filiale à 100%. Après cela, la jeune start-up se transforme en grande partie.
Premièrement, la jeune entreprise fait également partie du groupe Faurecia, un équipementier réputé. Les effectifs ont également été revu à la hausse. Ils vont sûrement croitre encore au cours de l’année.
Occupant près de 3 000 m2 de locaux à Fontaine, Symbio illustre une immense ambition, dans un secteur florissant. Pour la jeune entreprise, l’objectif est simple : devenir leader de la pile à hydrogène, avec une part de marché supérieure ou égale à 25%. Cette dernière devrait d’ailleurs représenter près de 15 milliards d’euros en 2030. Ce chiffre pourrait même être revu à la hausse selon la popularité de l’hydrogène dans les prochaines années.
Pile à hydrogène : le futur de l’énergie ?
Le principal intérêt de la pile à hydrogène réside dans son fonctionnement (bien différent des énergies classiques). Il s’agirait entre autre d’une production d’énergie sans combustion, par le biais d’un contact entre deux gaz : l’hydrogène et l’oxygène. Une technologie vieille de 200 ans, mais mise à profit seulement récemment en raison d’un coût trop élevé.
Ses avantages
Désormais, la maîtrise des coûts est présente, et les avantages de la pile à hydrogène sont nombreux :
- Une autonomie doublée voir triplée pour la voiture électrique
- Une recharge exécutée en quelques minutes seulement
- Les deux avantages précédents entraînent une baisse des coûts, un voiture électrique plus légère mais aussi moins polluante (en raison de la baisse du nombre de batteries).
- L’hydrogène peut se stocker facilement et en grande quantité (à l’inverse de l’électricité).
Néanmoins certains enjeux demeurent, notamment la maîtrise de la production d’hydrogène, qui devra être la moins polluante possible. En résumé, cette technologie pourrait révolutionner le transport de demain. Si elle est bien mise en place.
Ce type de collaboration n’est pas sans rappeler celle de NorthVolt et Volkswagen, qui contribue également à la démocratisation de la voiture électrique.