À compter de mars 2022, toutes les publicité automobile devront promouvoir des messages qui incitent à l’utilisation de solutions alternatives. C’est la nouvelle règle qui entrera en vigueur. Une réglementation dont le décret est paru au Journal officiel le mercredi 29 décembre 2021. Une décision appuyée par ailleurs par le ministère du transport et celui de la transition écologique.
Une révolution dans la publicité automobile
Les messages obligatoires étaient déjà en vogue sur bon nombre de produits. Ainsi, il n’était pas rare de lire des slogans tels que « fumer tue », « mangez au moins cinq fruits et légumes par jour », etc. Mais dans le secteur des transports, ces messages n’existaient pas.
L’univers de la pub auto connait donc une révolution sans précédent. En effet, à compter du 1er mars 2022, toutes publicité automobile aura pour but la promotion de la mobilité active et de différents autres moyens de transport non polluants. Le ministère de la transition écologique a par ailleurs sorti un arrêté pour obliger la diffusion de ces messages de prévention sur tous les canaux, qu’il s’agisse de radio, de cinéma, de télévision, d’écrans publicitaires ou encore de supports imprimés.
Par cet arrêté, tout moyen de déplacement ou la force humaine est sollicitée doit donc être promu, qu’il s’agisse de vélo classique, de vélo électrique, ou de pied.
Quels sont les différents messages ?
Les messages de prévention obligatoires sont au nombre de trois. Il s’agit de :
- « Pensez au covoiturage ».
- « Pour les trajets courts, privilégiez le vélo ou la marche ».
- « Au quotidien, privilégiez les transports en commun ».
Ces différents messages doivent donc apparaître dans les publicités, car promouvant des modes de transports plus écologiques. Les firmes de construction automobiles qui ne respecteraient pas cette mesure courent de lourdes sanctions.
Les risques courus en cas de non-respect de la nouvelle réglementation
Les nouveaux messages doivent impérativement apparaître dans les différentes publicités des constructeurs automobiles. En cas de non-respect, de lourdes sanctions pourront être appliquées.
Les constructeurs risquent une mise en demeure et une amende pouvant atteindre les 50.000 euros par message diffusé non conforme. En cas de récidive, l’amende pourrait grimper jusqu’à 100.000 euros. Pour rappel, cette mesure au sujet de ces messages automobiles ne date pas d’hier. La décision a été prise en décembre 2019 par la loi d’orientation des mobilités.
Par ailleurs, les constructeurs automobiles ont aussi pour ordre d’afficher désormais la classe d’émission de C02 du véhicule dont ils font la publicité. Les firmes qui ne respecteront pas cette autre règle pourront aussi écoper d’une lourde sanction (jusqu’à 10 000 euros).
Toutes ces lois entrent en vigueur rigoureusement à partir du 1er mars 2022. Elles concourent à la sensibilisation de la population sur les moyens de transports alternatifs et écologiques en cette période de changements climatiques. La marche, le vélo, le covoiturage, les véhicules de transport en commun sont des moyens sûrs de réduction d’émission de dioxyde de carbone.