Après la prime d’inflation destinée à soulager spécialement les personnes aux revenus moyens, le gouvernement songe à récidiver face à la recrudescence de la hausse du carburant. L’État pourrait à nouveau mettre en place des mesures d’accompagnement pour soulager la population. Qu’en est-il réellement ? Quel type d’aide peut être accordé aux citoyens français ? Autant de questions auxquelles nous allons apporter des réponses dans cet article.
Le prix du carburant à la pompe ne cesse de grimper et n’a jamais été aussi exorbitant. Le litre de l’essence sans plomb a atteint 1.7854 euros et le gazole a quant à lui atteint 1.654 euros. Ces tarifs n’ont jamais été aussi élevés et dépassent même ceux qui avaient suscité le mouvement des gilets jaune. A l’approche des élections, le gouvernement continue de se pencher sur la question. Il recherche des solutions pour soulager la population française.
La première aide du gouvernement : la prime d’inflation
Pour remédier aux difficultés de la population, le gouvernement avait instauré la prime d’inflation. La prime d’inflation est une aide d’un montant de 100 euros. Elle est accordée par l’état aux personnes qui durant la période du 1er janvier au 31 janvier 2021 ont eu une rémunération brute inférieure à 26 000 euros.
Cette prime d’inflation concerne. Les salariés (apprentis bénéficiant d’un contrat de professionnalisation), les salariés en contrats courts (intérims), les agents publics, les travailleurs indépendants, ainsi que les demandeurs d’emploi. Mais aussi, les personnes invalides bénéficiant de prestations sociales, les retraités, les étudiants boursiers et non boursiers.
Le montant était versé par les organismes habituels ou les employeurs. L’URSSAF, la caisse de retraite, Pôle emploi, le CROUS. La Caisse d’Allocation familiale, la caisse de la Mutualité Sociale Agricole, ainsi que l’Administration fiscale en font également parti.
Hausse du carburant : que fait le gouvernement ?
En réponse à la flambée des prix du carburant, le gouvernement veut porter assistance à la population. Mais n’envisage pas de procéder à une baisse de la fiscalité sur les carburants. Plusieurs pistes sont à envisager. La hausse de l’indemnité kilométrique, très favorable aux gros rouleurs est envisagée. Elle va permettre de faire baisser les impôts et serait une mesure compensatrice de la hausse des prix du carburant. Par contre cette mesure ne serait pas favorable aux familles les plus démunies, qui elles ne payent pas d’impôts.
L’État envisage donc de mettre en place un dispositif semblable à celui de l’indemnité d’inflation qui serait plus propice aux gros rouleurs. Il y a également une piste qui serait favorable à la déduction du forfait kilométrique des impôts. Vu que très peu de français, environ 2.5 millions déclarent leurs frais kilométriques réels, cette mesure risque d’être uniquement symbolique et n’aura pas l’effet escompté. Toujours est–il que cette nouvelle aide ne concernera pas toute la population et sera ciblée vers les personnes qui parcourent de nombreux kilomètres et qui subissent de plein fouet la flambée des prix du carburant.