La consommation d’une voiture électrique varie d’un modèle à un autre. Ainsi, il y a certaines voitures qui consomment moins que d’autres. C’est un facteur que de nombreuses personnes prennent en compte lorsqu’elles veulent procéder à l’achat de leur véhicule.

Consommation voiture électrique : laquelle consomme le moins en 2025 ?

En 2025, les voitures électriques n’ont jamais été aussi efficientes. Grâce à des moteurs plus compacts, des batteries haute densité et une aérodynamique repensée, la plupart des modèles consomment aujourd’hui entre 13 et 18 kWh/100 km, soit 2,5 à 4 € pour 100 km selon le tarif de l’électricité.

Mais toutes ne se valent pas : certaines se distinguent par une sobriété remarquable. Voici le classement des voitures électriques les plus économes cette année.

Le top 10 des voitures électriques les moins énergivores

Les constructeurs ont fait de l’efficience leur priorité. Entre optimisation logicielle, allègement des structures et meilleure gestion thermique, les progrès sont spectaculaires. Voici les modèles qui se démarquent en 2025, d’après les dernières données du cycle WLTP.

ModèleConsommation moyenne (kWh/100 km)Autonomie (WLTP)
Renault 5 E-Tech13,0400 km
Citroën ë-C313,5320 km
MG4 Standard (51 kWh)14,0350 km
Tesla Model 3 (Highland)14,5513 km
Fiat 500e14,7300 km
Peugeot e-208 (2024)15,0400 km
Volkswagen ID.3 (restylée)15,2430 km
Hyundai Kona Electric (2024)15,4450 km
Dacia Spring (2025)15,5230 km
Tesla Model Y Propulsion15,7455 km

À noter que ces chiffres correspondent à la consommation moyenne officielle WLTP, mais les écarts peuvent être plus marqués selon la météo, le relief ou la vitesse moyenne.

Quels sont les facteurs qui contribuent à la diminution de l’autonomie des voitures électriques ?

La consommation d’un véhicule électrique dépend de nombreux facteurs.
Parmi les plus déterminants :

  • Le poids et l’aérodynamisme : plus le véhicule est léger et profilé, moins il a besoin d’énergie pour se déplacer.
  • Le rendement moteur : certains constructeurs, comme Tesla et Hyundai, maîtrisent mieux la gestion électronique et la récupération d’énergie.
  • La taille de la batterie : une batterie plus grosse ajoute du poids, mais n’améliore pas forcément l’efficience.
  • Les pneus : les modèles à faible résistance au roulement permettent de gagner jusqu’à 10 % d’autonomie.
  • Les logiciels embarqués : les mises à jour à distance (OTA) optimisent en continu la gestion énergétique.

D’ailleurs, le choix de pneus adaptés joue un rôle clé. Des modèles récents, spécialement conçus pour véhicules électriques, réduisent la consommation et améliorent la tenue de route. Vous pouvez en savoir plus dans notre dossier sur le changement de pneus.

L’influence du style de conduite

Même la voiture la plus sobre peut consommer davantage selon la manière de conduire. Une conduite souple, anticipant freinages et accélérations, peut faire baisser la consommation de 15 à 20 %. À l’inverse, les trajets courts ou agressifs sollicitent fortement la batterie.

Les constructeurs intègrent désormais des modes “Eco” ou “Régénération améliorée” pour encourager les conducteurs à adopter une conduite plus douce. Ces systèmes modulent la puissance et favorisent la récupération d’énergie lors des phases de décélération.

Température, climatisation, pneus : des facteurs souvent oubliés

En hiver, les batteries perdent naturellement en rendement. Une température inférieure à 5 °C peut réduire l’autonomie jusqu’à 10 %. De même, la climatisation et le chauffage électrique pèsent sur la consommation : ils peuvent ajouter 1 à 2 kWh/100 km supplémentaires.

Pour limiter ces effets :

  • Préchauffez la voiture pendant la recharge.
  • Évitez les trajets très courts où la batterie n’a pas le temps d’atteindre sa température optimale.
  • Surveillez la pression des pneus, surtout en hiver.

Retrouvez aussi nos conseils complets pour optimiser l’usage de votre véhicule électrique dans l’article
comment préserver l’autonomie de votre voiture électrique en hiver.

Le coût énergétique : combien consomme réellement une voiture électrique ?

En moyenne, une voiture électrique consomme 15 kWh pour 100 km. Avec un tarif d’électricité domestique autour de 0,20 € / kWh, le coût énergétique revient à 3 € pour 100 km environ — contre 8 à 10 € pour un véhicule essence équivalent.

Les utilisateurs de bornes publiques paieront un peu plus cher, entre 0,35 et 0,50 €/kWh, mais la différence reste notable. À long terme, cette efficacité énergétique compense largement le surcoût initial à l’achat.

Les modèles récents, comme la Citroën ë-C3 ou la Renault 5 E-Tech, illustrent bien cette tendance à la démocratisation des véhicules électriques abordables et économes.
Même les SUV compacts, à l’image du Hyundai Kona Electric 2024, affichent désormais des niveaux de consommation impressionnants.

Consommation et innovation : quelle suite pour 2026 ?

La tendance se confirme : les prochaines générations de véhicules électriques visent des consommations proches de 12 kWh/100 km. L’allègement des structures, l’usage de pneus intelligents et les nouvelles cellules LFP plus stables contribueront à cet objectif.

Les constructeurs explorent aussi l’intégration de petits panneaux solaires sur le toit, capables d’ajouter quelques kilomètres d’autonomie quotidienne en conditions favorables. D’autres, comme Volkswagen ou Hyundai, développent des algorithmes de conduite prédictive pour anticiper la topographie et optimiser l’énergie en temps réel.