Vous connaissez déjà certainement la moto électrique, ou le Vélib’, le vélo louable aux bornes que l’on peut retrouver dans toutes les rues de Paris. Ce phénomène s’est récemment tourné vers un nouveau type de véhicule électrique : la trottinette électrique. Le service s’est rapidement répandu partout dans la capitale. Le mois de février marque d’ailleurs, l’arrivée de l’un de ces services : Flash. Il s’agit d’une start-up européenne, déjà basée à Madrid, Lisbonne et Zurich.
Flash investi le marché de la trottinette électrique
Après le vélo, c’est désormais au tour d’autres véhicules électriques de faire du bruit – ou non – dans les rues de Paris. Flash, le nouvel arrivant sur le marché, devrait implanter d’ici peu, près de 500 trottinettes dans le 5ème et 6ème arrondissement. La suite nous laisse entendre l’apparition de quelques milliers de trottinettes électriques au total, dans la capitale. Lyon est également une ville visée par la start-up, tout comme une 30ène d’autres villes si tous les objectifs sont remplis.
Mais Flash est loin d’être la seule entreprise à proposer ce type de service. En effet, on comptabilise au total, près de six concurrents sur Paris, dont certains déjà solidement implantés. C’est le cas de Lime par exemple, une société californienne, qui fut la première à faire du “free-floating” dans la capitale. Avec plus de 2 millions de locations les 6 premiers mois, on comprend mieux pourquoi de nouveaux concurrents souhaitent investir le marché.
Les offres
Même si de nombreux services sont disponibles, l’offre reste similaire. Ils fonctionnent tous à l’aide d’une application pour smartphone. L’utilisateur dispose donc d’une carte interactive indiquant la disponibilité des trottinettes électriques. Une fois qu’il en a trouvé une, il suffit de la scanner avec un QR code présent sur le guidon.
En terme de prix, il est également difficile de classer ces services. Il vous faudra compter environ 5,5 euros pour 30 minutes de déplacement.
Le problème du produit
Tout porte à croire que ce véhicule électrique est capable de faire des miracles dans le déplacement des parisiens. Néanmoins un léger problème subsiste : le statut.
En effet, à l’inverse de la voiture électrique ou du vélo, nous ne savons pas encore dans quelle catégorie ranger la trottinette électrique Xiaomi ou d’autres enseignes. A priori, cette dernière ne pourrait ni rouler sur le trottoir, ni sur la route en l’état actuel des choses. Il s’agit tout simplement d’un flou juridique. Même si la capitale y voit un moyen efficace de moderniser la ville, ces services ne sont pas à l’abris d’une future réglementation.
D’autres véhicules électriques atypiques comme le SEAT Minimò arriveront prochainement.