Depuis le 1er janvier 2022, Uber interdit à toute nouvelle voiture diesel de s’inscrire sur sa plateforme. Le groupe américain n’accepte plus aucun nouveau véhicule diesel ou hybride diesel qu’il soit neuf ou d’occasion. En pratique, tous les propriétaires d’un modèle diesel inscrits avant le 1er janvier 2022 pourront toujours continuer à utiliser leur voiture. Mais, il est clair que le diesel ne sera plus accepté s’ils venaient à changer de véhicule. Un signal particulièrement très fort !
2022 : plus de nouvelles voiture diesel chez Uber
Depuis 2020, les constructeurs ont mis en place un plan progressif et exigeant pour réduire drastiquement le nombre de véhicules diesel disponibles sur l’application Uber. Ils visent à atteindre zéro véhicule diesel en 2024. Ainsi, cette progressivité a pour but d’accompagner la transition des chauffeurs qui possèdent déjà un véhicule diesel. En 2022, les nouvelles voitures diesel neuves ne pouvaient plus être enregistrées sur cette application. Par ailleurs, au fur et à mesure des années, les chauffeurs changent leur voiture lorsqu’elles atteignent 6 ou 7 ans. Conformément à la réglementation en vigueur.
Objectif : zéro diesel en 2024
Pour Uber, c’est une décision qui s’inscrit dans la volonté de mettre progressivement fin au diesel et l’échéance est fixée à 2024. C’est une plateforme qui s’est lancée dans un plan ambitieux pour inciter ses chauffeurs à passer à la voiture électrique. L’entreprise compte atteindre en 2025, 50% de véhicules électriques. Un objectif qui part au-delà des objectifs de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM).
Quel est l’engagement d’Uber en faveur de l’électrique et de la sortie du diesel ?
Uber vise zéro voiture diesel en 2024 et 50% de voitures électriques en 2025. Pour cela, il met à la disposition des chauffeurs 75 millions d’euros pour les accompagner dans l’acquisition de véhicules électriques avec la mise en place d’une hausse tarifaire de 3ct/km dès le 1er janvier 2021. De même, il ajoute le même montant au moment de l’acquisition du véhicule. Uber mobilise également tout l’écosystème pour répondre à chaque frein que les chauffeurs peuvent rencontrer, des constructeurs automobiles aux fournisseurs d’énergie en passant par les solutions bancaires. Ses actions s’inscrivent dans l’objectif mondial qui est de réaliser 100% des déplacements dans des véhicules à émissions zéro d’ici 2040.
La sortie du diesel : une affaire qui concerne tout le monde
Le trafic routier est à l’origine de nombreux polluants atmosphériques notamment de plus de la moitié des émissions d’oxydes d’azote (NOx). De plus, en septembre 2021, l’OMS a baissé la quasi-totalité des seuils de référence sur la qualité de l’aire. En outre, il signale que le dépassement de ces nouveaux seuils relatifs à la qualité de l’air était associé à de très grands risques pour la santé, tandis que le respect de ces seuils pourrait sauver de nombreuses vies.
L’OMS a alors divisé par 04 le seuil recommandé pour le dioxyde d’azote (NO2), un polluant principalement émis par les véhicules diesel. Les enjeux sanitaires nécessitent alors que l’ensemble de l’industrie accélère vers la sortie du diesel.