Quand le constructeur italien de voitures électriques XEV – X Electrical Vehicule – s’associe avec la firme chinoise Polymaker, le résultat est étonnant. En effet, commercialisée d’ici avril 2019, XEV a conçu la première voiture électrique, la LSEV issue d’une impression 3D. Un véritable ovni qui s’apprête donc à inonder le marché chinois de l’automobile propre.
XEV : la LSEV à bas coût
70% : il s’agirait de la proportion d’économies que l’entreprise ferait sur son coût d’investissement grâce à l’impression 3D.
D’après le constructeur, cette méthode devrait recourir à un nombre bien inférieur de composants nécessaires à l’élaboration d’une voiture électrique. 57 matériaux au lieu de 2 000. Bien entendu, il n’est pas encore possible d’imprimer la totalité de l’automobile propre.
Certaines pièces comme le châssis, les vitres, la batterie ou encore les sièges de la LSEV ne sont pas imprimables. Néanmoins, cela n’enlève en rien la prouesse technologique réalisée par le constructeur XEV et le potentiel que cela représente pour le grand public.
Une production de masse
Naturellement, une baisse des coûts entraînera un prix plus faible. Avec une voiture électrique pourvue de 150 km d’autonomie et d’une vitesse de pointe à 70 km/h, il ne serait pas surprenant de voir cette automobile propre inonder les rues des grandes villes d’ici quelques années.
XEV prévoit une production de 500 modèles par an et pour une seule usine de fabrication. D’après le constructeur, il n’a suffit que de trois jours pour produire l’un de ces petits bijoux. Prévue pour avril 2019, cette citadine électrique devrait tout d’abord arriver en Chine pour un prix aux alentours de 7 500 dollars.
Le prototype de la voiture électrique LSEV est toujours exposé au Musée de la culture de l’impression 3D à Shanghai. Cette dernière a également été présentée au salon de Pékin l’année dernière.
D’autres véhicules arriveront avec le Salon de Genève 2019. Ce sera l’occasion d’être à nouveau surpris par la technologie, comme c’est le cas avec cette XEV.