Le bus hydrogène, le futur du transport en commun ?
Mobilité Hydrogène France a annoncé, il y a peu de temps, un nouveau projet assez ambitieux. En effet, lors des “Journées de l”Hydrogène” de Marseille, la centrale d’achat publique a annoncé vouloir investir dans 1 000 bus hydrogène.
L’ancien projet, dévoilé en 2018, consistait à investir dans 200 poids lourds Hydrogène. Là le projet est bien plus ambitieux puisqu’il s’agit de mettre en circulation dans toute la France, pas moins de 1000 de ces nouveaux bus. L’idée principale soulevée par l’UGAP (Union des Groupements d’Achat Public) est de motiver les industriels à développer leurs gammes de véhicule hydrogène afin de les introduire plus ou moins massivement sur le marché français.
La force de l’UGAP pour pousser l’hydrogène
L’hydrogène est incontestablement une technologie novatrice qui tend à prendre une part importante sur le marché des véhicules propres et de la mobilité électrique. En effet, la pile à combustible concilie les avantages des voitures électriques avec la rapidité de charge d’un véhicule thermique.
C’est pourquoi, une flotte de bus hydrogène est très intéressante. De plus, l’UGAP, c’est 25 000 véhicules commandés par an. Avec une telle force d’achat, on peut aisément imaginer que les industriels suivent les demandes de ce gros clients. Sans parler du fait que ces technologies sont dans l’air du temps.
Cela c’est également déjà vérifié par le passé. En effet, en 2010 l’UGAP avait fait un appel d’offre pour de nouveaux véhicules. Renault avait reporté le contrat en vendant près de 16 000 Kangoo ZE. Suivi par Peugeot qui avait quand à elle vendu plus de 3000 Peugeot iOn. Nous aurons donc probablement d’ici quelques années, la première flotte de bus hydrogène en France. Ce qui représentera une belle avancée dans le transport (comme les Volocopter) en matière de transition vers de la mobilité propre.